Logement : que feront les Français en 2012 ?
Logement : que feront les Français en 2012 ?
Logement : que feront les Français en 2012 ?
Logement : que feront les Français en 2012 ?
Avec une conjoncture incertaine et des échéances électorales d’importance, 2012 s’annonce comme une année charnière pour le logement. Dans cet environnement, le 5e baromètre de Guy Hoquet l’Immobilier montre que, si le contexte économique pèse sur les intentions de projets, les Français restent très attachés à l’accès à la propriété et attendent des candidats des propositions plus convaincantes pour leur logement. Par ailleurs, ils reconnaissent que les agents immobiliers ont la capacité à les conseiller, à accélérer la réalisation de leur projet, et à simplifier leurs démarches.
« Cette 5ème vague confirme le rôle d’expert de proximité et de facilitateur que jouent les agents immobiliers. Dans un contexte économique peu favorable, les Français réaffirment aussi leur attachement à la pierre et leur espoir d’un accès à la propriété facilité. Il s’agit d’attentes fortes pour lesquelles, nous professionnels, devons leur apporter conseils et accompagnement et, peut-être, un petit coup de pouce financier ? », commente Frédéric Monssu, Directeur Général du réseau immobilier.
L’agent immobilier, facilitateur et expert de proximité
Les principales sources d’information sur le marché immobilier évoluent peu : les vitrines d’agences immobilières et les journaux de petites annonces sont consultés par la moitié des interrogés (49%), les sites Internet d’annonces entre particuliers (43%) et les sites des agences immobilières (39%). Un classement quasi identique à 2011.
Les deux tiers des Français interrogés (68%) ont déjà été en contact avec un agent immobilier au cours des trois dernières années. Pour une moitié d’entre eux, ils l’ont été récemment. Le recours à l’agent est majoritaire quand il s’agit de vendre (82%), d’acheter un bien ancien (68%), de mettre en location un bien dont on est propriétaire (61%) ou de louer un bien pour y habiter (58%). En revanche, dans le cadre d’un achat dans le neuf, seulement 46% des personnes concernées ont fait appel à un agent immobilier.
Les domaines de compétences qu’ils reconnaissent alors à l’agent sont la connaissance du marché (30%, contre 33% en 2011), la rapidité (26%, 22% en 2011), la disponibilité (24%) mais aussi l’accompagnement et le conseil tout au long de l’opération immobilière (20%). A noter également la connaissance du quartier (19%) qui affiche la progression la plus importante par rapport à 2011 (+7 points).
Le rôle d’expert de proximité et de facilitateur de l’agent se confirme dans la satisfaction qu’ils expriment de cette expérience : 82% se déclarent satisfaits du contact avec l’agent, de sa disponibilité et de sa compréhension du projet immobilier, 75% de la qualité globale du service fourni et 73% de la rapidité de traitement.
Interrogées sur des services « annexes » qui auraient pu leur être proposés, les Français qui ont eu recours à une agence immobilière pour effectuer leur achat immobilier se montrent intéressés par les solutions qui auraient pu leur offrir un « coup de pouce » financier pour leur projet : prêt à taux zéro sur un petit montant (59%), bons d’achats chez des partenaires (52%), élaboration de plans de réaménagement (52%) ou assurance en cas de moins-value lors de la revente (50%) sont autant de prestations complémentaires auxquelles ils auraient aimé avoir accès.
Quant aux personnes envisageant prochainement un achat, elles se montrent encore plus demandeuses de ce type de services et se déclarent majoritairement intéressées par un prêt à taux zéro sur un montant réduit (80%), une assurance contre la défaillance des équipements (66%), une assurance contre la moins-value (53%) et des bons d’achat chez des entreprises partenaires de l’agence (60%).
Une confiance dans la pierre qui se maintient malgré une conjoncture peu favorable
Au cours des douze prochains mois, 40% des Français déclarent projeter au moins une opération immobilière. Des intentions en recul par rapport aux précédentes vagues du baromètre, notamment pour les projets d’achat dans l’immobilier ancien qui affichent le recul le plus important (20% en 2011 contre 14% en 2012).
Le baromètre montre que la conjoncture économique pèse de façon significative sur les projets. Ainsi, pour ceux qui n’ont pas le projet d’acheter, cela se justifie par une absence de besoin pour une majorité d’entre eux (53%) mais également par le manque de moyens financiers (42%).
Les porteurs de projets sont très nombreux à envisager de faire appel à un agent (74%) pour les accompagner dans leur démarche. Grâce au professionnel, ils espèrent trouver le bien rapidement (33%), et attendent des démarches administratives facilitées (28%) et du conseil (16%).
Sous l’effet de la conjoncture et/ou en raison de l’évolution des mentalités (là où la mauvaise image et le manque de confiance étaient les motifs du non-recours à un agent) la problématique du coût apparait aujourd’hui très clairement comme le principal frein pour 55% des personnes ne souhaitant pas recourir à un agent.
L’immobilier reste perçu comme un placement sûr : c’est la principale motivation pour la moitié des personnes envisageant d’acheter un bien (50%).
Elections 2012 : de fortes attentes pour l’accès à la propriété
A quelques mois de l’élection présidentielle, seul un quart des personnes projetant d’acheter un bien immobilier déclare se laisser influencer par le contexte politique (24%) : certains préfèrent réaliser l’achat avant le 22 avril (9%) mais la plupart préfèrent attendre la fin de la période électorale (15%).
Avec 76% des acheteurs potentiels ne prêtant aucune attention au contexte politique, l’échéance électorale ne génère donc pas d’effet d’aubaine pour les projets immobiliers. Néanmoins, les Français attendent beaucoup des élections : ils sont 86% à estimer qu’il est primordial que les pouvoirs publics encouragent l’accès à la propriété et restent néanmoins pour le moment peu convaincus par les solutions proposées par les candidats avec 80% d’entre eux les jugeant au moment de l’enquête « pas satisfaisantes ».
Zoom sur le primo-accédant de 2012
Pour 47% des Français ayant l’intention d’acheter dans les 12 prochains mois, cet achat sera leur première propriété immobilière. Ces primo-accédants sont à 51% des hommes, 57% ont moins de 35 ans et 85% sont actifs.
Un attrait fort pour les services proposés par les agents :
Parmi ces personnes, 77% sont prêts à faire appel à une agence immobilière, dont 29% qui n’envisagent que cette option : largement des chiffres qui se positionnent au dessus de la moyenne. Les primo-accédants se montrent aussi plus intéressés par les services proposés par une agence immobilière (rapidité, simplification des démarches, etc.), mais également pas les offres annexes qui pourraient être proposées par une agence (96% par un PTZ sur un petit montant, 72% par une assurance contre la défaillance des équipements, etc.).
* Méthodologie :
Etude menée par l’IFOP du 14 au 16 février 2012, sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.