Newsletter : restons en contact

IMMOBILIER : LE BON MOMENT POUR ACHETER

Titre article

IMMOBILIER : LE BON MOMENT POUR ACHETER

Actualité locale
Publié le 11/03/2020 - Mis à jour le 11/03/2020

IMMOBILIER : LE BON MOMENT POUR ACHETER

Immobilier: 'C'est le bon moment pour acheter'

Propos recueillis par Marie-Dominique Dubois - publié le 13/04/2012 à 18:31

La baisse constatée des prix n'est pas durable, analyse Jean-Michel Guérin de Pap.fr, et les taux des crédits devraient prochainement remonter. C'est donc le bon moment pour investir sur le long terme dans la pierre.

Immobilier Paris, IIème arrondissement, la Pointe Trigano.
© Jérôme Chatin

L'agence de notation Standard & Poor's mise sur une baisse de 15% des prix sur le parc résidentiel français d'ici à 2013. Les notaires penchent plus pour 'un atterrisssage en douceur des prix', prévoyant une baisse de 5 à 10%. Quant aux agences immobilières, la baisse ne dépassera pas 5%. L'avis de Jean-Michel Guérin, directeur général de Pap.fr, le site de petites annonces entre particuliers (De Particulier à particulier), troisième sur le podium des sites immobiliers les plus consultés.

Que pensez-vous de ces différents pronostics?

Prévoir exactement l'amplitude de la baisse est très difficile. Bien sûr, tous les facteurs de recul sont là : le nombre de transactions chute, les banques sont de plus en plus réticentes à accorder des crédits, la solvabilité des ménages atteint ses limites, le tout dans une incertitude macro-économique. Conjoncturellement, on peut donc spéculer sur une baisse des prix. Mais structurellement, entre la forte demande en logement et la pénurie, il est impossible d'avoir une baisse sur le long terme. Nous manquons d'un million et demi de logements. La baisse va probablement tourner autour de 5 à 10%. A Paris, elle tournera autour de 3 à 5%, mais pas plus. En revanche, elle sera plus importante en grande couronne. Une chose est sûre, les transactions immobilières vont chuter de 20, voire de 25% sur l'année. Mais la baisse des volumes n'entraîne pas forcément une baisse des prix.

Que constatez-vous sur votre site?

Les annonces postées par les particuliers restent plus longtemps. Notre taux de renouvellement des annonces est passé de 45 à 60%. Le marché se fige et ne repartira pas avant septembre, le temps de passer les élections présidentielles et législatives. L'autre signe inquiétant, c'est la durée de transaction. Sur certaines zones en province, la durée de transaction tourne autour de six mois contre trois auparavant. Notamment sur des villes moyennes semi-rurales où il est très difficile de vendre depuis un an. C'est le cas de Poitiers, Bergerac, Montauban etc. En revanche, il existe toujours des marchés porteurs, comme les villes de Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon. Ces villes résistent bien. Même chose pour le littoral, où les gens veulent acquérir une résidence secondaire. Enfin, Paris résiste toujours du fait de forte demande locative, la demande de pied à terre, mais aussi celle des étrangers.

Est-ce le moment d'acheter?

S'il s'agit d'investir sur le long terme, avec une durée minimale d'investissement sur dix ans, c'est le bon moment pour acheter, d'autant que les taux d'intérêt sont actuellement bas. Or ils risquent de remonter dans les prochains mois. En revanche, s'il s'agit d'un investissement à court terme, le marché n'est pas stable et les risques sont importants